Succès de Causses et Cévennes – UNESCO : La transhumance inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO !

C’est avec impatience que Sophie Pantel, Présidente et les agents de l’Entente Interdépartementale des Causses et des Cévennes ont attendu mardi 2 juin le verdict du comité du patrimoine mondial réuni pour examiner, entre autre, la candidature déposée par les six massifs français pour faire reconnaître la transhumance au patrimoine culturel de l’UNESCO.

En fin de soirée, ils ont eu la joie d’apprendre que la transhumance était inscrite sur la liste du patrimoine immatériel français avec en plus, un dossier qualifié de « très grande qualité » par les membres du comité !

Cette reconnaissance s’accompagne d’un plan de sauvegarde de la transhumance dont le comité a indiqué « qu’il soit accessible in extenso sur le site de l’Inventaire national, pour que l’ensemble fasse modèle ». L’Entente est donc particulièrement heureuse de ce travail qui va permettre de mieux faire reconnaître les surfaces pastorales d’estives et surtout le travail des éleveurs et bergers du territoire. Elle tient d’ailleurs à remercier les membres du comité de pilotage local qui ont permis de compléter très utilement le travail de la candidature.

Cette reconnaissance permet à un des éléments patrimoniaux du Bien Causses et Cévennes une mise en lumière majeure avec, il faut le noter pour la première fois, un dossier élaboré avec le Ministère de la culture mais auquel le Ministère de l’agriculture a aussi été associé, ceci permettant désormais de mettre en œuvre un plan de sauvegarde le plus rapidement possible.

La prochaine étape reste le dépôt d’une candidature internationale puisque la France, grâce à ce succès, va pouvoir demander l’agrégation de sa candidature à celle déjà déposée par l’Italie, la Grèce et l’Autriche et validée par le comité mondial. Pour cette seconde phase, l’Espagne, l’Andorre, la Croatie, l’Albanie, la Roumanie et le Luxembourg s’associeront à la France pour un examen international en décembre 2021.

L’Entente fera partie du comité de suivi et du comité du plan de sauvegarde, de quoi travailler efficacement pour et avec les éleveurs et bergers du territoire mais aussi en parfaite cohérence avec les autres massifs français avec qui, une belle solidarité a pu se développer au cours de cette aventure.