Croisons les doigts pour la candidature de Nîmes à l’UNESCO. Coup d’envoi de la 41e session du Comité du patrimoine mondial à Cracovie
La cérémonie d’ouverture de la 41e session du Comité du patrimoine mondial s’est tenue avant hier dans le château royal de Wawel à Cracovie (Pologne), en présence de nombreuses personnalités de premier plan. Elle marque le début des travaux du Comité qui se poursuivront jusqu’au 12 juillet.
Près d’un millier de personnes ont pris part à cette cérémonie ouverte par le Président de la République de Pologne, Andrzej Duda ; le vice-Premier ministre et ministre de la culture et du patrimoine national, Piotr Gliński ; la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova ; le Président du Conseil exécutif de l’UNESCO, Michael Worbs ; le maire de Cracovie, Jacek Majchrowski et le Président du Comité du patrimoine mondial, Jacek Purchla.
Le Président Andrzej Duda s’est d’abord félicité que le Comité du patrimoine mondial se réunisse pour la première fois en Pologne. Il a ensuite évoqué le passé de Cracovie et salué le rôle de l’UNESCO dans la préservation de son centre historique. « L’inscription de la ville sur la Liste du patrimoine mondial en 1978 a été un véritable tournant pour la sauvegarde des bâtiments culturels », a-t-il souligné.
La candidature de “Nîmes, l’Antiquité au présent” au patrimoine mondial de l’Unesco sera examinée lors de cette session et s’articule autour des notions d’influence de l’Antiquité au fil des siècles. Elle illustre aussi l’exceptionnelle adaptation d’un urbanisme visant à valoriser les monuments antiques, qui sont à la fois des modèles et des points d’ancrage dans l’espace urbain, et structurent la ville. En effet, la ville s’est construite de façon remarquable autour de ses monuments romains, et avec eux. C’est cette architecture antique, déclinée au fil des siècles, qui a donné à la ville son identité, sa personnalité et sa singularité, lui conférant une valeur universelle exceptionnelle.
Nîmes illustre vingt siècles d’histoire urbaine marquée par l’empreinte d’Auguste. Encore aujourd’hui, l’urbanisme et l’architecture contemporaine dialoguent avec cet héritage fascinant du monde romain.
Nîmes la Romaine fera t’elle partie du patrimoine mondial de l’UNESCO ? C’est ce que l’on attend ici, en France, en Occitanie, et sur notre territoire Causses et Cévennes déjà classé. 34 sites figurent sur la liste des candidatures que l’organisation internationale doit étudier. Bonne chance à Nîmes, tu as tout notre soutien, et nous espérons que tu deviennes le 9ème site de la région Occitanie !